Le sommet sur le système de Riziculture intensive (SRI) se tiendra dans la capitale en mars ou avril 2009. Dans le cadre des préparatifs, des représentants de la fondation Better U basée en Californie, sont dans nos murs depuis septembre dernier.
Découverte à Madagascar dans les années 80, cette technique culturale est très peu utilisée par les producteurs, notamment en Afrique. En 50 ans, le rendement à l’hectare n’est passé que de 1,2 tonne à 1,87 tonne en Afrique. Par contre, dans les pays asiatiques où cette technique est très développée, il a augmenté de 1,4 tonne à 4, 6 tonnes.
Selon Mamy Andriantsoa, directeur général du ministère de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche, le SRI constitue un moyen efficace pour augmenter la production et faire face à la crise alimentaire. « Avec la méthode traditionnelle,
il faut semer 100 à 200 kilos de semences sur un hectare, contre 8 kilos de semences pour le SRI », déclare le directeur général.