L’Institut d’économie rurale (IER) a tenu jeudi dernier la 13è session ordinaire de son conseil d’administration. Les travaux étaient présidés par Fousseyni Mariko, le secrétaire général du ministère de l’Agriculture.
L’ordre du jour classique, prévoyait l’adoption des procès verbaux des sessions ordinaire et extraordinaire du conseil d’administration, la présentation et l’adoption de l’état d’exécution des recommandations de ces sessions, du rapport d’activités du directeur général Dr Bino Temé, de l’exécution du budget 2006 et du projet de budget 2007.
Le conseil d’administration s’est tenu à la fin d’une campagne agricole qui a connu un début difficile du fait de l’installation tardive des pluies. Cependant, la plupart des activités de recherche programmées ont pu être menées. Le bilan atteste ainsi d’une augmentation du volume des activités menées en milieu paysan à travers la seconde année d’exécution des projets à la demande des utilisateurs, dans le cadre du Programme d’appui aux services agricoles et aux organisation paysannes (PASAOP).
Fousseyni Mariko a confirmé que l’année écoulée a enregistré le démarrage de l’exécution de projets de recherche stratégiques et appliqués. Elle a aussi consacré la fin des activités du projet IER-Trans, financé par le Royaume des Pays-Bas, la valorisation des résultats de recherche à travers la diffusion de technologie. Le dialogue avec les autorités politiques s’est poursuivi et a pris un tournant décisif avec la tenue de la Semaine de la recherche agricole du Mali (SRAMA). Durant cette semaine, les grands problèmes de la recherche agricole ont pu être discutés sous le haut patronage du Premier ministre.
La participation de l’IER au salon de l’agriculture de Paris, au Salon international de l’agriculture de Bamako et au Forum international de la recherche scientifique et de l’innovation technologique (FRSIT) à Ouagadougou, ont permis de faire connaître les résultats de la recherche en général et de l’agriculture malienne en particulier.
Au plan social, les difficultés liées à l’insuffisance et au vieillissement du personnel ont fait l’objet de différentes démarches auprès du gouvernement. En outre, l’ensemble des programmes de recherche a fait l’objet d’une évaluation externe en 2006. Ce qui a permis de mesurer les progrès accomplis et de faire des recommandations pertinentes pour une amélioration des performances scientifiques de l’institution.
2007 constituera la seconde année d’exécution des projets de recherche stratégique et appliquée. Elle sera marquée par la fin de quelques projets de recherhe-développement rédigés, à la demande des utilisateurs des résultats de recherche (projets CRRVA). L’année en cours verra également la fin de la prolongation de la première phase du PASAOP, des projets du Programme d’amélioration des systèmes d’exploitation en zone cotonnière (PASE) et de ceux du Fonds de solidarité prioritaire (FSP).
En contrepartie, il y aura un renforcement des projets collaboratifs à travers les réseaux et des partenariats diversifiés. Les résultats obtenus dans le cadre des projets PASAOP et du Programme d’appui à l’IER (Papier) seront valorisés à travers de nouvelles initiatives comme le Programme diversification et compétitivité agricole (PCDA) et le Millenium challenge.
Une meilleure cohérence sera recherchée entre les projets exécutés dans les différents CRRA et une plus grande complémentarité entre les équipes de recherche au sein de l’IER ou avec ses partenaires. L’organisation de prestations et d’activités génératrices de revenus sera intensifiée.
Un coup d’accélérateur sera donné aux activités de recherche sur le blé, le riz nérica, la virose de la tomate, le machinisme agricole, la production et le marketing des semences de base. Les recommandations de l’évaluation externe des programmes de recherche ainsi que les conclusions de la SRAMA, constitueront des orientations majeures en 2007.
Le budget 2007 de l’institut se chiffre en ressources et en emplois à 5,89 milliards Fcfa contre 6,56 milliards Fcfa en 2006. Soit une diminution de 10%.
